Galerie photo - Académie de la Martinique

Galerie photo de l'académie de la Martinique

Résultats de la recherche - "périurbanisation"
IMG_0879.jpg
Vue sur Fort de France de l'ouest.vu 586 foisSur les mornes les quartiers Trénelle, Citron à l'arrière plan. Cet habitat spontané s'est particulièrement développé avec la crise de l'industrie sucrière dès les années 70 et le fort exode rural qui a suivi. Des estimations du ministère avancent que 30 % des constructions dans l'île auraient été réalisées sans permis, ce qui a alimenté le mitage des zones naturelles. L'espace des mornes, jusque là peu valorisé, difficile et où la pression foncière était absente a été massivement occupé. Situées à proximité des ravines de la Rivière Madame, ces zones sont aujourd'hui des zones à risques, sujettes aux glissements de terrain. On repère le carroyage colonial de Fort de France et les nouveaux aménagements : le chantier de la tour à la Pointe Simon (2008-2012), le centre commercial du cours Perrinon (22 000m², 2009 ) en centre ville. La rocade de Fort de France ouverte en 1980 sépare distinctement les quartiers d'habitats spontanés du reste de la ville.
IMG_0880.jpg
La Pointe de la Vierge à Schoelcher et le lycée Bellevue.vu 612 foisUne base nautique, une maison des sports en bordure de mer, puis au second plan à l'ouest, le lycée Bellevue et plus à l'est le lycée technique de la Pointe des Nègres ouverts respectivement en 1961 et 1957. Le stade Louis Achille est bien plus ancien, jadis dans les périphéries rurales de Fort de France. C'est l'histoire d'un espace jadis rural aujourd'hui considérablement urbanisé, à la périphérie de deux agglomérations.
IMG_0884.jpg
La rocade (Nationale 2) entre Schoelcher et Fort de France.vu 570 foisLa route nationale construite en 1963 et ses échangeurs fixent l'emplacement des grandes surfaces très nombreuses. Ces grandes surfaces, pour la plupart construites à la fin des années 1980, sont des hypermarchés (plus de 2500m²) et touchent essentiellement la clientèle venue, sur cet axe, de la périphérie et du littoral nord caraïbe.
IMG_0885.jpg
La cité Ozanam à Schoelcher.vu 562 foisPrès de la Nationale 2 construite en 1963, axe de la périurbanisation entre Schoelcher et Fort de France, la cité Ozanam est le plus grand ensemble HLM de l'île. Construit entre 1973 et 1975, il regroupe pas moins de 20 barres-jusqu'à 12 étages-, 900 logements et plus de 3000 habitants sur moins de 17 ha. Cet ensemble, en 2010 rénové, fait toujours face à des problèmes d'insécurité.
IMG_0888.jpg
L'Anse Gouraud et la cité Ozanam à Schoelcher.vu 511 foisLa continuité urbaine est très visible entre Schoelcher et Fort de France. La jonction se fait autour de la Nationale 2 construite en 1963, l'axe de la périurbanisation. La cité Ozanam est le plus grand ensemble HLM de l'île. Construit entre 1973 et 1975, il regroupe pas moins de 20 barres-jusqu'à 12 étages-, 900 logements et plus de 3000 habitants sur moins de 17 ha. Cet ensemble, en 2010 rénové, fait toujours face à des problèmes d'insécurité.
IMG_0893.jpg
Fond Lahaye à Schoelcher, sur l'Anse Collat.vu 519 foisLa croissance de Schoelcher a été continue et forte durant un demi siècle (1950-2000) : la population a doublé et se stabilise dès les années 2000 autour de 20 000 habitants. Cela a généré une très forte périurbanisation liée à la proximité de l'agglomération foyalaise, en particulier dans les mornes où la pression foncière est moindre.
Les lotissements se sont développés sur les pentes de Terreville et de Fond Rousseau vers l'est tandis que le fond occupé par la rivière de Fond Lahaye est délaissé. L'importance des dénivelés (plus de 200 mètres) de la ravine, liée aux contreforts des pitons du Carbet, rend le bassin versant très étroit et fait du quartier de Fond Lahaye, une zone à risque (zone orange) depuis 2004 date à laquelle le PPR a été achevé. Près de 2700 personnes sont concernées par le risque inondation et submersion à Schoelcher.
IMG_0895.jpg
Le quartier de Fond Lahaye à Schoelcher, sur l'Anse Collat.vu 464 foisSur les contreforts du massif des Pitons du Carbet et sur le piémont du Monre Bois d'Inde (532m), le parc naturel de la Martinique. La périurbanisation autour de Schoelcher gagne la moindre ravine et se ramasse sur le littoral où les grands axes de communication sont rejetés (Nationale 2). Le mitage gagne les hauteurs.
IMG_0904.jpg
Vue sur l'Anse Mitan aux Trois îlets.vu 500 foisLa pression foncière relègue le logement collectif sur le piémont. Un mitage "sélectif s'opère : les quartiers résidentiels et les complexes hôteliers se fixent sur l'Anse Mitan, une plage de "sable" blanc de 1 Km. La commune des Trois îlets représente à elle seule 28 % des capacités hôtelières de l'île.
IMG_0918.jpg
Le tombolo de la Pointe du Bout aux Trois Ilets.vu 459 foisPartie intégrante du complexe hôtelier du Méridien construit en 1973, il intégrait une salle de spectacle et des salles de jeux. L'hôtel de 295 chambres est désormais désaffecté depuis 2007, victime d'un repli de l'activité touristique. Un plan de démolition est à l'étude, ces structures héritées des débuts du tourisme de masse ne correspondant plus aux standards du tourisme actuel. Il montre le caractère changeant et fortement concurrentiel de l'activité touristique dans la Caraïbe, susceptible de fragiliser les structures économiques de l'île.
IMG_0922.jpg
La Pointe du Bout aux Trois îlets.vu 458 foisC'est la plus forte concentration d'hôtels de l'île. Les complexes s'organisent autour de la marina qui accueille une centaine d'embarcations, la navette pour Fort de France et sert de base nautique. Ces hôtels *** sont construits pour la plupart dans les années 1970-80. À l'ouest, l'hôtel Carayou de 150 chambres ; sur son versant est, l'ancien hôtel Méridien, de 295 chambres, construit en 1973, abandonné en 2007, victime d'un repli de l'activité touristique. Au second plan, l'hôtel La Pagerie et le « village créole » ouvert en 1998 sur le modèle du « village typique ». En arrière plan, le Bakoua Sofitel**** (Accor) de 138 chambres ouvert en 1967.
IMG_0924.jpg
Vue sur l'Anse Mitan et la Pointe Etienne aux Trois îlets.vu 452 foisLes complexes hôteliers se sont fixés sur l'Anse Mitan, une plage de sable blanc de 1 Km. A moins de 50 mètres, on remarque les bungalows (132 chambres) du complexe hôtelier Bambou qui joue sur le caractère « authentique » « nature » « foklorique », l'idée d'un « village touristique ». Il est ouvert en 1983, avec l'essor du tourisme de masse aux Antilles.
IMG_0925.jpg
Trois Ilets, complexes hôteliers et logements résidentiels de l'Anse Mitan.vu 403 foisFace à l'Anse Mitan, l'ensemble résidentiel les Balisiers à proximité du complexe hôtelier Karibea, les Camélias plus à l'ouest.
27 photos sur 3 page(s) 1